Pour ne considérer que les territoires qu’on connaît le mieux, à La Réunion, chacun peut se dire Créole, quelle que soit sa couleur de peau. S’il est aussi Malbar, Zarab, ou Chinois… il le fera surtout pour se différencier de celui qui ne sera pas créole, autrement dit, de l’étranger. Le critère " être né dans l’île " qui était opératoire aux temps historiques, ne vaut plus actuellement, du fait de la naissance de nombreux Créoles en dehors de l’île.
A l’île Maurice, on appellera Créole, uniquement les descendants des anciens esclaves, autrement dit, les personnes présentant au physique plus ou moins noir, plus ou moins négroïde. Sera Créole par défaut, celui qui ne sera ni Indien (hindou ou musulman), ni Chinois, ni Blanc.
Ce sera encore différent aux Antilles, en Louisiane ou ailleurs.
Par contre, on conviendra que l’usage de la langue créole renforce l’identité créole. A ces notions d’identité et de langue, il faudra bien ajouter celle de culture.
Ce sont ces trois notions imbriquées qui seront célébrées chez nous, pendant cette Somène kréol, autour de la journée du 28 octobre, Journée internationale créole dans différentes parties du monde.