Osez l'aventure avec Jacky le sybarite
Jacky était un pur aventurier qui évitait de se compliquer la vie. Né à Madagascar, il s’est formé sur le socle familial, des parents aimants, des frères et sœurs toujours au premier rang pour rire avec lui, voire l’accompagner dans ses aventures.
Aujourd'hui, c'est à nous que revient le plaisir de larguer les amarres, et de l'accompagner dans cette folle aventure qu'est sa vie.
L'homme et le roman
Ce roman est basé sur des faits réels, et Jacky a bel et bien existé.
Avant de nous quitter, en novembre 2016, entre le décès de Fidel Castro et celui d’Oleg Popov, le clown du soleil — il avait lu et validé les textes qui, pour lui, constituaient une sorte d’héritage transmis à sa fille, Sandy, son rayon vert qui a illuminé la fin de sa vie.
Indépendant, avant toute chose, il a su se munir de cartes indispensables à sa complète liberté — pilote de bateau, pilote d’avion, plongeur professionnel — qui lui ont permis de vivre à sa guise d’un pays à l’autre. Allergique à toute idée de routine, il ne lésinait pas à la tâche lorsqu’on lui confiait une mission dont il savait parfaitement évaluer les contraintes. Bricoleur, un brin Mac Gyver, il se sortait toujours de situations délicates. Toutes ses frasques ne portaient pas à conséquence, il aimait s’amuser avec sa bande de copains dans un climat bon enfant. Il pouvait le faire en toute quiétude, car à son époque le virtuel n’avait pas encore envahi la planète, et détourné chaque fait et geste en un simple clic.
L’origine du mot sybarite
À l’origine, les Sybarites, habitants de la ville de Sybaris à l’époque de la Grèce antique, recherchaient les plaisirs de la vie à leur rythme : Doucement le matin, pas trop vite l’après-midi » devise qui pourrait aussi bien s’appliquer à l’art de vivre des îles. Ces Grecs installés dans le sud de l’Italie au VIIIe siècle av. J.-C. doivent leur réputation à leur goût immodéré pour la dolce vita…
Jacky était aussi un formidable conteur ! Le soir, de préférence à l’heure du punch, il prenait un immense plaisir à relater l’une de ses aventures devant une tablée hilare, et ceux qui avaient déjà entendu cet épisode pour la dixième fois riaient aussi fort que ceux qui venaient de le découvrir !
Si l’on devait décrire Jacky, il faudrait se figurer un physique bien en chair, mais musclé, le ventre en avant de celui qui s’est frotté aux péripéties de la vie, une chevelure en bataille, un visage planté d’un nez bourbon, éclairé par un regard bleu océan, énigmatique parfois, un brin canaille souvent. Ses franches rigolades compensaient sa petite taille imprégnant de sa présence l’endroit où il se trouvait. Galant homme, il n’avait de cesse de séduire les femmes qui l’entouraient.
En fait, le sybarite exprime l’essence même du parcours de Jacky qui a vécu dix ans sur un bateau, traversé les mers, sillonné le ciel, puis joué les chercheurs d’or en Guyane avant de finir sa vie à Madagascar, son île, son pays où il a construit le premier écolodge. L’histoire contemporaine de Madagascar est intimement liée à la trajectoire de Jacky qui y est né juste avant la révolution de 47. Dans son existence bien remplie de nomade, la baie de Majunga demeura son fief et Saint-Gilles son port d’attache.
Ce livre est une façon de rendre hommage à Jacky, notre ami.
" « Toute ma vie j’ai rêvé… » … d’écrire !
Il y a quelque chose de magique dans l’écriture, un dépassement de soi qui fait rêver ! J’aime lire, toutes sortes de livres, du roman au polar, en passant par la poésie.
Cette envie a été nourrie au fil des ans par le Festival Étonnants Voyageurs, rendez-vous incontournable de la Pentecôte à Saint-Malo depuis 1990. Pour rien au monde, je n’aurais manqué la compagnie de ces éminents écrivains venus dialoguer avec le public et témoigner des frémissements du monde. La proximité de ces auteurs, l’éblouissement de leurs propos au café littéraire, l’humanité fragile et complexe révélée sous leur plume ont contribué à développer ma passion pour la lecture.
De la lecture à l’écriture, il y a un grand pas, et c’est donc tardivement que je l’ai franchi, tout d’abord sous forme de nouvelles[1] dédiées aux personnes âgées dont la mémoire triomphait des souvenirs du passé.
Puis, je me suis lancée dans l’édition d’une revue trimestrielle BAT’CARRÉ, voyage et culture. Une très belle aventure qui m’a orientée vers de nombreux artistes et personnes particulièrement attachantes.
Ainsi, ces rencontres singulières et captivantes m’ont donné des ailes en écriture."
[1] À fleur de mémoire, eau de café, coton maïs… édité chez Océan Édition.
"Un roman à l'image de son héros"
Ce roman « feel good » entraîne le lecteur de l’océan Indien à l’Amazonie dans de multiples péripéties, plus cocasses les unes que les autres.
Ce roman à l’image de son héros nous offre des moments de jubilation, de fou rire comme il n’en existe plus trop actuellement ! Mais il faut reconnaître aussi qu’une fois le livre fermé, il en reste ce quelque chose qui habite un temps encore la pensée du lecteur.
Livre de détente, livre de plage, livre d’évasion, livre du rire et du plaisir, Jacky le sybarite est un cadeau que l’on s’offre à soi autant qu’aux personnes que l’on aime.
Pour les touristes, Jacky le sybarite représente un beau souvenir à emporter d’un séjour sur l’île de La Réunion et/ou dans les îles alentour.
