Amiot Stéphane

©Amiot Stéphane

" Je suis né par accident à Toulouse la rose que je ne connus pas enfant, entraîné, à quelques mois, vers les terres angoumoises.

A Angoulême, je grandis bercé par la poésie des voies ferrées, des talus et des jardins ensauvagés d'enfance. Les animaux, l'Afrique, les héros de BD enflammaient mon imagination.

Les études supérieures m'entraînèrent à Bordeaux, cité du vin et des départs. J'y fis la connaissance d'hurluberlus artistes, dessinateurs, musiciens et fanzinistes.

Pour échapper à l'uniforme, je partis pour Djibouti, réalisant mon rêve d'Afrique, découvrant la Tanzanie, Zanzibar, le Kenya et la mythique Ethiopie.

De retour en métropole, après un bref retour à Bordeaux, je partis en famille pour la région parisienne, Seine-et-Marne, Beauce dont les tristes paysages n'inclinaient pas à prendre racine.

Ce fut un nouveau départ, en direction de l'Océan indien et de l'Île de la Réunion.

Mon premier livre publié, Exégèse des ruines, est un recueil de poésie inspiré par la Réunion. Ont suivi des romans, Le silence des ravines et Le fou de la Diagonale, thriller qui a pour cadre le Grand Raid.

Mes recueils de poésie se nourrissent des lieux où j'ai vécu, que j'aime, Pierre de la halte, la montagne, A l'enseigne de mes pas, Toulouse, Lagunages d'hiver, l'Île d'Oleron.

Mon roman jeunesse, La promesse du Sphinx, m'a ramené sur les lieux de l'enfance, dans le sud de la Charente où vivaient mes grands-parents.  

Depuis près d'une quinzaine d'années, je suis revenu, par hasard, à Toulouse où j'enseigne le français, pratique le badminton et poursuis l'écriture de mes livres, toujours éclectiques, même si l'écriture poétique reste une constante ; en juin dernier est paru le dernier recueil, Bris épars.

Les éditions Orphie qui ont publié deux de mes livres m’ont permis d’explorer un autre genre avec l’album Kaniki l’endormi, illustré par Olivier Trotignon. "    Stéphane Amiot