Au cœur des romans policiers

Que ce soit en brisant des nuques ou à coups de sabre, le décor est planté pour les romans policiers. Vous l’aurez compris, l’équipe d’Orphie vous présente sa collection P.O.M. (Policier d’outre-mer). 

Ces dernières années, nous assistons à une augmentation des ventes de romans noirs selon le SNE (Syndicat National de l'Edition). Mais d’où vient cette fascination pour le crime ? l’horreur ? 

Chez Orphie nous avons tenté de vous donner la réponse, par ici ! 

La peur est un moteur

Comme pour les films d’horreur, les romans policiers provoquent chez nous des sensations de peur et de plaisir. Malgré des images morbides, glauques, nous restons-là accrochés à l’histoire. Pourquoi ? Essayons-nous de tester nos limites ? De voir jusqu’à quel point nous pouvons supporter l’épouvante, l’angoisse ? C’est pourtant simple… 

Ces sentiments sont addictifs ! 

Dans Le chat et la souris, dernière enquête de Christoph Chabirand, les découvertes sont macabres. Décrites dans un détail troublant, les scènes de crimes nous plongent dans l’horreur. Et pourtant ces images ne nous empêchent pas de poursuivre notre lecture. Au contraire mon cher lecteur ! Cela nous donne envie de mener l’enquête tels des lieutenants assistant Cazambo et Picard. Notre mission (puisque nous l’acceptons) : découvrir le criminel qui se cache derrière ces meurtres et surtout trouver son mobile ! 

Comprendre l’inacceptable

Comment peut-on se décider à tuer ? Qu’est-ce qui nous pousse à franchir cette ligne ? Comme dans certaines de nos séries préférées, pour répondre à ces questions, nous devons faire appel à des profileurs 

Le meurtrier et ses motivations nous captivent, nous interloquent. Nous avons besoin de comprendre, dentrer dans la tête du tueur pour savoir pourquoi une personne peut soudainement ôter la vie à quelqu’un d’autre ? C’est ce que Coxcel, auteure du roman policier Du vent dans le manguier, nous permet de faire. Grâce au profilage nous découvrons ce qui pousse notre assassin à commettre d’horribles crimes. 

Vous êtes intrigué n’est-ce pas ?

Être au cœur de l’action

Souvent nous lisons parce que nous voulons nous évader, changer d’univers. C’est ce que nous propose le roman policier. Dès les premières pages, nous plongeons au cœur de l’action ! 

Le tome « Crime de sang et sang de békés à Paris » du roman Le commissaire Stradius de Benoît Martin, nous offre cette opportunité. Le commissaire se voit confier La Nomie du Gué, patron d’un conglomérat dont la vie est en danger. Stradius doit le protéger à tout prix. De rebondissements en rebondissements, ce roman policier garde le lecteur en haleine. 

Un reflet de notre société

Certains polars donnent une vision crue, sans filtre sur la société. D’autres accompagnent leur intrigue de faits historiques. De quoi donner au lecteur l’impression de vivre dans l’action du roman. 

Lier le monde réel à celui du roman policier, c’est le sentiment que nous donne le roman policier Port Inini de François Robin et le roman noir Le goût du crime de Régis Nérée. Ce dernier tisse son intrigue sur fond de conflits raciaux, identitaires – une période esclavagiste non cicatrisée – et sociaux. La Martinique est un concentré de tensions sur lesquelles l’auteur pose un regard personnel et engagé. Personne n’est laissé pour compte, puisque Port Inini est quant à lui un roman de terroir, un polar régional. L’auteur y partage des précisions historiques, géographiques, sociales et politiques sur cette « France équinoxiale » : la Guyane, restée en jachère. 

Et vous pourquoi lisez-vous les romans policiers ?